Un son mystérieux capté dans l’Amas de Persée
Un son mystérieux venant de 240 millions d’années lumière de la Terre, dans l’Amas de Persée (amas galactique) a été capté par les astronomes. Le signal non-identifé est un “pic d’intensité à une longueur d’onde très spécifique de lumière à rayon X”.
Une des théories impliquerait des particules de matière noire, la matière hypothétique utilisée pour expliquer les énigmes astrophysique : la composition des galaxies les propriétés du fond cosmique etc… Pour les astrophysiciens l’hypothèse de la matière noire qui constituerait 85% de la matière dans l’Univers est à considérer.
Afin d’identifier la position du son, une équipe a effectué 17 jours d’observation de l’Amas de Persée pris sur 10 ans par l’Observatoire Chandra de rayon X de la NASA.
L’Amas de Persée (Abell 426) est considéré comme un des titan des cieux. Il fait partie du Superamas de Persée-Poissons. Il compte environ 190 galaxies sur les quelques 1 000 galaxies du Superamas de Persée-Poissons.
C’est l’amas de galaxies le plus brillant dans le domaine des rayons X 1. Le rayonnement X provient de l’émission thermique du gaz (plasma) de l’amas qui se concentre au centre de l’amas.
La détection de la source X Per X-1 date de 1970 et elle fut associée à l’amas de Persée grâce aux observations du satellite Uhuru dans les années suivantes.
La plus brillante est la radiogalaxie NGC 1275 (Persée A, 3C84) situé au plein centre de l’amas. Elle est du type cD-galaxie, parmi l’une des galaxies les plus massives de l’univers. Elle est entourée de long filaments de gaz qui proviendraient de l’interaction entre la galaxie active et le gaz de l’amas qui s’effondre vers le centre. Son noyau est puissante source radio compacte.
NGC 1265 (3C 83.1B) est une radiogalaxie. Sa principale caractéristique est la présence d’une émission radio dans son sillage sur des centaines de kiloparsec.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des scientifiques ont découvert des choses incroyables dans cet Amas. En effet, dès 2003, on avait “entendu une des notes les plus graves jamais détectées”. Cette note a une oscillation de 9,6 millions d’années. Elle était 52 octaves en dessous de la note du milieu d’un piano. On a réussi à enregistrer cette note, et la voici :