La dame grise du château Dudley
Pour mettre un peu de vie il faut créer des articles. Les sujets peuvent être variés, mais il faut bien que ça touche le paranormal 😉
Étant québécois je n’ai jamais visité de château, sauf celui de Disney en Floride alors que j’avais cinq ans. Regarder des équipes d’enquêtes investiguer dans des châteaux en France ou en Grande-Bretagne m’intéresse. Oui le côté paranormal de l’enquête m’attire, mais c’est surtout les lieux, l’histoire de ces monuments qui ont su résister au temps, mais aussi aux guerres et à la nature.
Maintenant revenons au sujet de l’article… Tout commence par une visite que plein de couples font à chaque année en Grande-Bretagne, soit visiter des lieux historiques.
Dean et Amy Harper allèrent visiter le Château de Dudley et les environs. Lorsqu’on visite un lieu nous sommes attentifs aux détails visuels, au guide qui raconte l’histoire du lieu. Souvent c’est lorsqu’on revient à la maison et que nous prenons le temps de regarder les photographies prises que nous sommes éberlués, bouche bée par ce que nous avons capté.
Et c’est le cas avec ce couple. En regardant les photographies prises ils furent surpris de voir une forme grisâtre au pied de la porte d’entrée du château. En fait cette femme avait des trais fantomatiques.
Ce lieu serait en fait hanté par Lady Grey ou de son vrai nom Jeanne Grey (Jane Grey en anglais). Née en octobre 1537 et exécutée en juillet 1553, elle fut reine d’Angleterre pendant une semaine. C’est pour cette raison qu’elle a le surnom : la reine de neuf jours.
Elle fut forcée à se marier avec le fils du duc de Northumberland John Dudley, Guilford, le 25 mai 1553.
Après la mort du roi Édouard VI, elle peut monter sur le trône anglais. Le feu roi avait déclaré illégitimes les deux filles d’Henri (Marie et Elisabeth) afin de bloquer l’arrivée au pouvoir d’une reine catholique.
Malheureusement pour Jeanne Grey se fait évincer rapidement par sa cousine Marie, qui la fait enfermer à la tour de Londres. Tout semblait indiquer qu’elle allait rester en vie.
Par contre elle fut exécuté dans cette tour en raison de la participation supposée de Jeanne à un complot contre la reine et de la révolte. Elle avait 16 ans et avant de se faire couper la tête dans la cours arrière de la Tour de Londres, elle dit ceci aux personnes présentes :
Gens de bien, je viens ici pour mourir, condamnée par la loi au même lot. L’acte contre la majesté était illégitime, comme ma participation : mais ce jour, pour autant que je l’aie désiré et en aie ambitionné l’achèvement, j’en lave les mains, devant Dieu et devant vous, bons chrétiens.
Une triste fin pour une jeune femme qui avait déjà été repérée par ses contemporains comme “une dame de bonne réputation”.
L’historienne Alison Weir la décrit comme : “un des esprits féminins les plus érudits du XVIe siècle”.
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