En 2007, le 29 septembre est décédé mon père après 18 mois de combat contre le cancer du colon.
Pendant ces 18 mois j’ai prié afin qu’il guérisse pour qu’il puisse finir sa vie tranquille et le mieux pour lui. Ce fut en vain. Le 28 septembre a été une journée la plus dure de ma vie. Arrivé tôt le matin avec ma mère, j’avais l’impression que tout était en train de se mettre en place. Un gros puzzle dont les morceaux se placaient. Il restait deux morceaux, gros morceaux pour que tout soit prêt : moi et ma mère.
Durant la journée on voyait que son état s’aggravait. Mon père faisant de l’apnée du sommeil, avait son appareil avec lui.Vers 11h00 il recevait son injection de calmant qui l’envoyait dans les vappes. Ce jour là j’ai dû admettre que l’inévitable allait arriver.Je suis partis enragé dans la chapelle de l’hôpital.
Je fonçais comme un balle dans l’air. Le monde se tassait et me regardait l’air inquiet. Arrivé à la chapelle je me suis mis à marcher et bien sur à pleurer. Ça dû durer un bon dix minutes. Pendant tout ce temps j’ai entendu quelqu’un me parler. Non pas de haute-voix. C’était dans ma tête. Je ne peux l’expliquer. Je ne saurai jamais expliquer ça. On aurait dit que j’étais en communication avec quelqu’un qui n’était pas là . J’étais tout seul. Personne.Je me souviens que la voix m’a dit et pour résumer : il était temps de le laisser aller, que c’était fini et bientôt il serait en paix.
Tout ça a duré un bon 20 minutes car lorsque j’ai regardé ma montre en sortant de la chapelle il était 11h20am. Ma mère était inquiète. Ces minutes passées dans la chapelle m’a fait perdre le dernier moment lucide de mon père de son vivant. J’en ai été attristré. Personne dans ce monde ne pourra enlever ce chagrin que j’ai et que j’aurai dans mon coeur.
La journée passa et vers 19h30 ma mère et moi nous sommes préparés à quitter. Ma mère était épuisé et moi avec mon herni discal j’avais peine à marcher.
J’y allais juste pour lui. Pour rien d’autre. Nous avons commencé à installer sa machine à apnée du sommeil. Elle ne fonctionna pas. On a appellé la spécialiste pour ces appareils, une inothérapeuthe (désolé pour les erreurs d’orthographes). Elle n’a jamais réussis a bien faire fonctionner l’appareil à mon père. Elle a décidé l’aller chercher un appareil de l’hopital. À 20h00 tout était installé.
J’ai alors embrassé mon père et je lui ai dis :"Bonne nuit papa et je te donne mon autorisation pour partir." Le regards de ma mère a été telle que si ça avait été une arme j’aurais été pulvérisé.Je venais lui donné mon autorisation de partir. Ça sortis tout seul. J’ai été même surpris des paroles, mais je n’ai JAMAIS regretté de lui avoir dit.Ça été dur, mais j’ai grandi un peu en faisant ce geste. Une libération que je devais faire.
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