Comme dit si bien Bleue et Noire… “La Terre est hantée” Ce qui veut tout simplement dire qu’avec tous les humains qui ont marché sur cette planète il ne doit pas avoir beaucoup d’endroits où un esprit humain est présent intelligemment ou a laissé une trace de son énergie, soit de la hantise résiduelle.

L’endroit que je vais vous présenter est en Abitibi-Témiscamingue dans le nord-ouest du Québec dans une région où les mines font vivre les familles.

Spirit Lake tire son origine d’une légende amérindienne. Durant certaines périodes de l’été, des fantômes flotteraient au dessus du lac.

Tout débuta au début de la 1ère guerre mondiale, la guerre 1914-1918. Au total 24 camps furent construits partout au Canada afin d’accueillir des personnes vivant au Canada, mais devenu par cette guerre des possibles ennemis.

 

 Au Québec furent construit quatre camps à Valcartier, Beauport, Montréal et Spirit Lake.

Le camp de Spirit Lake entra en fonction le 13 janvier 1915 et ferma le 28 janvier 1917. Environ 1200 personnes et familles furent emprisonnés. La raison était qu’ils étaient né à l’étranger dans un pays ennemi. Ces gens étaient pour la plupart natifs des provinces de Galicie et de Bukovine en Ukraine.

Jim Slobodian, président de la Corporation du camp Spirit Lake, se fait un devoir de ramener à la mémoire collective les faits qui entourent l’instauration du camp d’internement en Abitibi-Témiscamingue. Voici un texte écrit par Jim Slobodian expliquant l’arrivée du premier contingent.

« Ils sont arrivés le 13 janvier, à 11 h du matin. Ils étaient au total 109 prisonniers. C’était des prisonniers de guerre. Ils sont arrivés dans un endroit méconnu, qu’ils n’avaient jamais vu de leur vie. On sait, par des statistiques qu’on a reçues récemment, qu’il faisait -8 le jour et -18 la nuit. Alors il faisait quand même beau le jour, mais froid la nuit. Quand ils sont arrivés, il y avait quelques camps, [quelques] baraques de construites. Le travail de ce premier contingent de 109 [prisonniers] était de mettre le travail en marche pour la construction des autres baraques et des camps. »

Selon les registres il y aurait eu 22 personnes décédées dans le camps. Ivan Hryboryschuk ou Iwan Gregoraszchuk essaya durant la journée du 7 juin 1915 de s’évader, mais fut tué par un fermier. Il y a eu une femme militaire qui mourra sans explication donnée. 

Au-delà de 50 tentatives d’évasion se réalisèrent. Seulement trois furent succès. La plupart des prisonniers revenaient, mangés par les moustiques légendaires pouvant kidnapper un orignal ou vous arracher un bras lol 

Au cimetière de Spirit Lake, 19 personnes y sont inhumées. Deux enfants ont été enterrés au cimetière catholique d’Amos, anciennement situé à l’emplacement de l’évêché actuel.

Les données officielles sur le camp parlent de 1200 prisonniers, 200 militaires, 50 civils. Il y avait plus de 50 bâtiments sur deux km par deux km, ainsi qu’une ferme expérimentale.

Plusieurs dizaines de familles furent incarcérés, mais des familles de militaires étaient à Spirit Lake afin de garder le camp.

La civils et travailleurs vivaient dans un petit village Lillienville. Ce petit village était comme tous les autres existant au Québec. Près de 165 hommes, femmes et enfants habitent des bâtiments en bois rond.

Les gens qui y étaient internés ont été dispersés à travers le Canada, encadrés dans certaines usines dont la production était considérée comme un effort de guerre.

Cliquez sur ICI afin d’avoir une vidéo expliquant la vie dans le camp avec des images prises durant les années que le camp était actif.

De nos jours la nature a repris le terrain… les bâtiments ont été détruits, mais en 1999 des fouilles archéologiques trouvèrent les vestiges de plusieurs principaux bâtiments du camp.

Cet été une équipe d’enquête en paranormal a fait enquête. Ne pouvant pas aller sur le terrain où sont les vestiges qui sont encore protégés, l’enquête fut faite dans l’église où se situe le centre d’interprétation du camp des prisonniers remplis d’artefacts et vestiges. Voilà l’enquête…

 

Bonne écoute !