Histoire du lieu
En 1867, on construit à Québec la deuxième prison commune qui reçoit le nom de prison des Plaines d’Abraham. La construction a été réalisée sous la direction de l’architecte Charles Baillargé, fils de François Baillargé qui avait construit la première prison au début du XIXe siècle.
La nouvelle prison fut érigée dans le contexte dÂ’une réforme du système carcéral et devait devenir une prison-modèle (la prison dÂ’Auburn, dans l’État de New York, a été prise comme modèle). On croyait possible dÂ’y réhabiliter les délinquants par la morale religieuse, le travail et de bonnes conditions de vie. La bâtisse, haute de cinq étages, avait une cour clôturée dÂ’une haute muraille afin de permettre aux détenus de sÂ’y délasser sans être tenté de s’esquiver. Pour le parement extérieur des murs, le granit sombre a été choisi afin de créer une ambiance apaisante.
Les détenus passaient la nuit enfermés dans des cellules individuelles. Le jour, ils travaillaient en silence et on supposait qu’ils devaient méditer sur leur triste sort. Chaque bloc regroupait les prisonniers en fonction de leurs délits, et les repentants vivaient séparés des forçats endurcis.
Cette prison comprenait 138 cellules, dont 97 pour les hommes et 41 destinées aux femmes, qui parfois étaient accompagnées d’enfants. Mais dès 1931, la prison de Québec ne gardait que des hommes.
Cette prison a été utilisée jusquÂ’Ã l’automne 1970.
AujourdÂ’hui, un pavillon du Musée national des beaux-arts du Québec sÂ’y trouve. Ce pavillon porte le nom de lÂ’architecte Charles Baillairgé et abrite des expositions permanentes. Au rez-de-chaussée, les blocs 6 et 11 sont conservés. Dans le bloc 6 étaient enfermés des criminels dangereux et les condamnés à mort. Le bloc 11 était occupé par des vagabonds et des prisonniers repentants. La tourelle de guet est également conservée. On y trouve une Âœoeuvre spectaculaire de l’artiste David Moore.
On raconte qu’en 1860, en creusant les fondations du bâtiment, on trouva plusieurs objets datant de la bataille des Plaines d’Abraham.
Et les phénomènes paranormaux ?
Pendant des années, plusieurs employés de la prison, certains prisonniers et depuis la rénovation de la prison en pavillon pour le musée des beaux-arts du Québec, quelques employés auraient avoués que quelques phénomènes étranges se produisaient et se produisent encore. Bruits de portes de cellules qui se ferment alors qu’il n’y personne. Ombres et sensations d’être épiée. Des ombres noires et de bruits de chaînes dans les anciennes cellules des blocs 6 et 11. Quelques équipes d’enquêtes dans le paranormal sont allés faire enquête avec autorisation.
Dans lÂ’ancienne prison de Québec, il y aurait des fantômes et cÂ’est bien connu?», ajoute Marie Cantin, de la Commission des champs de bataille nationaux avec sourire. Les couloirs de la prison, aujourd’Â’hui transformée en musée, ont déjà été hôtes d’événements mystérieux.
«Le Centre dÂ’interprétation du parc des Champs de bataille occupait autrefois le rez-de-chaussée de lÂ’aile Est du pavillon Baillargé. Certains employés n’étaient pas rassurés. On parlait de bruits, de choses qui changent de place, de portes qui se débarrent toutes seules, de lumières allumées quand on étaient sûrs de les avoir éteintes… CÂ’est dans la croyance des gens quÂ’il y a des esprits bizarres qui se promènent là , mais il nÂ’y a rien de concret. Les gens ont beaucoup dÂ’imagination dans des cas comme ça.»
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