Construit en 1824-125, ce bâtiment abritait la plus ancienne prison opérationnelle de l’Ontario jusqu’à ce qu’elle soit déclassée en 1998. Il s’agit désormais d’un musée consacré à l’histoire locale et aux objets pénitentiaires. Il héberge également la plus vieille salle d’audience du système judiciaire provincial. Possibilité de visite guidée ou autonome. L’édifice est répertorié dans le cadre de l’Initiative des endroits historiques.

Je vous mets le texte intrégral d’un article d’un journal francophone ontarien qui a suivi une équipe paranormale ontarien qui a enquêtée dans la prison d’Orignal. Le texte explique mieux
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LÂ’Orignal – Samedi, quinze heures. À lÂ’extérieur de lÂ’ancienne prison de LÂ’Orignal rien ne laisse présumer de lÂ’action qui sÂ’y passe au-dedans. 

Pendant que les flocons tombent lourds et denses, l’équipe du Ottawa Haunting Paranormal Group, achève de déballer son matériel. Chacun dÂ’eux sait ce quÂ’il à faire, mais pour le profane, ce ballet silencieux est plutôt intriguant. Une dizaine de mallettes sont alignées dans le corridor et des fils commencent à courir un peu partout. L’équipe dÂ’enquêtes paranormales en est à sa troisième visite sur les lieux et semble savoir où elle sÂ’en va. Des caméras vidéo numériques pouvant filmer lÂ’action dans quatre lieux simultanément sont installées, des capteurs thermiques et magnétiques également, ainsi quÂ’un bon nombre dÂ’appareils photo et un système dÂ’enregistrement complètent lÂ’’équipement.

« Comparativement à d’autres groupes d’enquêtes paranormales, on se distingue par une approche scientifique », indique la porte-parole du groupe, Maggie White.

Équipés pour capter des phénomènes surnaturels, ils partent cependant de la prémisse que les lieux où ils enquêtent ne sont pas hantés. Après quÂ’ils auront visionné et entendu à plusieurs reprises les enregistrements issus de leurs visites, ils tenteront d’éliminer un à un les phénomènes qui, au premier abord, pourraient sembler tenir du surnaturel. Ce nÂ’est que lorsque toutes leurs tentatives pour expliquer un fait de façon rationnelle se seront avérés vaines quÂ’ils émettront la possibilité quÂ’un lieu soit hanté. Ce qui est plutôt rare, indique Mme White. « On ne rentre pas en s’Â’attendant à ce quÂ’il y ait quelque chose », précise Mme White.

Samedi soir dernier donc, ils s’apprêtaient à passer une bonne partie de la nuit sur les lieux. La prison de L’Orignal, comme plusieurs sites historiques, les intéresse. Ils seront d’ailleurs de retour en octobre 2008 lors d’une soirée ouverte au grand public. Quant à l’échantillonnage pris ce samedi, il faudra attendre quelques mois avant qu’ils aient eu l’occasion de l’analyser totalement, mais là encore les résultats de cette enquête ne seront pas forcément rendus publics. Ils auront à cette occasion tenté d’entrer en contact avec les esprits de William Larocque et Emmanuel Lavictoire, notamment, soit les deux derniers condamnés à y avoir été pendus en 1933. « Ce sont des heures et des heures d’enregistrement, indique la vice-présidente du groupe, Cheryl Wilcox. Il y a les lectures de températures à comparer, les lectures de champs magnétiques à faire concorder avec les prises de son et d’images. C’est très laborieux », dit-elle.

Est-elle inquiète, lors de ces séances? Non affirme-t-elle, mentionnant qu’elle a cependant beaucoup d’expérience dans le domaine et que c’est un facteur important. En parlant des esprits elle dit : « Si tu le respecte, il est bon avec toi. » Quant à ses motivations, elle dit qu’elle aime croire qu’il y a une vie après la mort, ce qu’elle affirme avoir pu constater à plus d’une reprise.