RIQUEWIHR
Lors de sa visite à Riquewirh, le seigneur Treitlinger, conseiller de la régence du Duc de Wurtemberg, fit une partie de chasse qui le déplut fortement. En effet, il constatât un laisser-aller du domaine de son maître : sentiers non désherbés, traces évidentes de braconnage, des eaux polluées par les carcasses d’animaux égorgés par les collets…
Dès le lendemain, Messire Treitlinger convoqua le directeur du domaine et les officiers des eaux et forêt, exigent un nettoyage de la partie pédestre/équestre, ainsi qu’un repérage des lieux de braconnage afin dÂ’arrêter les auteurs des méfaits.
Il faut dire que ce château, en 1269, fut occupé par les plus grands brigands qui fut à cette époque : Les frères Giselin. Ils furent condamnés à mort pour l’assassinat d’un couple de jeunes mariées et pendus à un chêne tout près du château.
Mais revenons à l’étrange histoire que fut témoin le garde-chasse du domaine.
Un soir de pleine lune du mois de juillet 1769, le garde-chasse Jacob Gebhardt fit sa ronde sur le sentier qui longe le sembach. Son regard fut attiré par quelque chose de blanc et vapeureux sur les hauteurs du donjon en ruine, du château Reichenstein. Mais la peur sÂ’empara de lui quand cette brume singulière prit la forme d’une dame en robe Blanche. Dans l’incapacité de bouger, Jacob dut s’appuyé sur un chêne et resta caché tout en observant la belle dame blanche.
Celle ci descendit doucement et en silence vers la rivière. Elle se mit à genoux et commença à nettoyer une grosse clef. Selon ces gestes frénétiques, il semblât qu’elle voulais retirer une tache indélébile.
Peut être que Jacob fit du bruit, toujours est-il de la dame blanche se leva et s’avança vers lui.
Elle prit la main du garde-chasse et lui dit ces mots :
” Écoute-moi, je tÂ’en prie. Viens demain soir, à la même heure, sur ce chemin, et allume deux torches. Voici exactement cinq cents ans que je souffre. CÂ’est toi qui peux me délivrer. Je te conduirai dans une salle où tu verras sur un grand bahut de chêne un gros chien noir. Il me garde captive. Tu serreras très fort ma main droite, à tel point que le sang jaillira de mes doigts. Surtout ne te laisse pas effrayer par les hurlements du chien. Alors je serai délivrée et toi, tu seras riche. Ce coffre contient un trésor fabuleux dont tu donneras la moitié aux pauvres ; le reste tÂ’appartiendra.”
La belle dame reparti vers le château et disparu comme une brume. Jacob, quand à lui, rentra chez lui mais son esprit n’arrivant pas à accepter ce fait, lÂ’empêcha de dormir. De peur du ridicule, Jacob n’en fit part à personne.
Il prit la décision de d’écouter la dame blanche et se rendit sur les lieux équipés de 2 torches et de son fusil comme pour une ronde normale.
Arrivé sur le sentier Jacob accrocha son fusil au chêne auquel il s’était adossé la veille et alluma les deux torches. Aussitôt que les flammes brillèrent, le sentier qui mené au donjon devint un chemin dallé et les ruines du Reichenstein laissèrent place à un château magnifique et illuminé de milles feux.
Jacob vit arriver la dame blanche par le portait ouvert. Le pourquoi du comment, le garde-chasse ne se l’explique pas mais il n’as aucune peur, il est même rassuré et euphorique.
La belle dame prit l’une des torches dans la mains gauche et dans la mains droite, elle prit la main de Jacob en lui recommandant de ne pas la lâcher. Elle conduisit le garde-chasse vers la grande salle des chevaliers, ornée d’une cheminé immense, une table massive et l’objet qui peut faire la fortune de Jacob, un énorme coffre appuyé contre le mur. Le seul soucis c’est que pour accéder à ce trésor, il faut affronté un gros chien noir qui est allongé sur le coffre.
La peur envahi Jacob et sans s’en rendre compte, il serra la main de la dame si fort que le sang se mit à couler, se qui entraîna la rage de l’animal.
Ces hurlements et sa grosse mâchoire firent lâcher la main du garde-chasse et il prit la fuite. Tout en prenant la poudre d’escampette, Jacob entendit la détresse de la dame banche dans sa voix brisée :
“Il me faudra donc attendre neuf fois quatre vingt dix neuf ans jusquÂ’Ã ce que je croise enfin le chêne dont les planches serviront à confectionner le berceau de lÂ’homme qui pourra me délivrer.”
Triste histoire, mais qui est cette belle dame blanche???
Il s’agit peut être la jeune mariée morte sous les sévices des frères Giselin.
Du Reichenstein, il ne subsiste plus de nos jours, que la ruine imposante du donjon pentagonal avoisinant la hauteur de 17 mètres. L’accès à la tour se faisait par une porte située aux 2/3, en-haut de la construction. Des autres parties du château, les ruines sont peu lisibles, le temps ayant exécuté son Âœuvre.
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