C’est en parcourant le village de Wingen et sa forêt que vous connaitrez mieux son histoire. Et justement dans cette forêt, vous aurez la possibilité d’admirer des vestiges de la culture celtique et ainsi voir des pierres érigées pour leurs cultes.

Tous d’abord, je vous invite sur le site de la pierre à cupule ou en alsacien le Russelkessel.

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Selon les experts, cette pierre date de 350 ans avant Jésus Christ et elle devait servir de lieu de culte aux celtes car plusieurs rayons telluriques (ou champs magnétiques) convergent par cet endroit. Les celtes croyaient que ces rayons avaient un pouvoir curatif.

Mais a quoi pouvait bien servir ces pierres creusées de petits bassins circulaires : au culte à la nature? ou à un usage plus sinistre tel que le sacrifice?? Où encore à des sépultures??? Les spécialistes se posent toutes ces questions sans réponses pour l’instant.

Non loin de cette pierre, vous trouverez une étable celtique ou un Keltenstall en alsacien.

Il est également situé sur un rayonnement tellurique. Ce site est aussi mystérieux que le précédent. Les experts ne peuvent vous dire si c’est une étable ou les ruines d’une habitation.

Mais cette région reste très emprunt d’énigmes comme celle de la stèle votive gallo-romaine datant du IIe siècle après Jésus Christ découverte en 1983.

Elle est à l’effigie du Dieu Mars et accompagné une petite créature féminine qui selon les archéologues, représente une victoire d’une bataille entre les romains et les celtes.

Le plus grand mystère de Wingen reste tous de même le Château de Loewenstein datant du XIIIe siècle et qui est situé à proximité du Château de Hohenbourg. Il est fort probable qu’il servi d’avant-poste à celui-ci.
En 1380, la forteresse de Loewenstein fût le repaire d’anciens chevaliers devenus brigands. Il fût assiégé et détruit en 1386.
La légende de ce Château fût célèbre dans la région car on disait que les brigands ferraient leurs chevaux à l’envers pour mieux semer le trouble dans les recherches de leurs poursuivants.

Mais la légende qui nous amène dans cette belle région alsacienne est celle de la Dame Blanche du Château de Hohenbourg.

Et je vais vous en compter l’histoire :

Jadis la source du Maïdenbrunnen était vive, et généreuse en eau fraîche. Tous proche se trouvait un étang, où la jeune Hedvige de Hohenbourg, allait se rafraîchir.

Mais par une belle journée ensoleillée, un sanglier, fou de rage suite à une blessure faite par un chasseur peu expérimenté, fonce sur elle. Par le plus grand des hasards, le fils du seigneur de Wegelnbourg (son proche voisin), Robert vint à son secours et abat, d’une flèche, la bête en furie. D’un simple regard, les deux jeunes gens tombent amoureux et n’hésitent pas à se voir le plus souvent sur les lieux de leurs rencontre, très romantique, qu’est l’étang.

(Château de WEGELNBOURG ou du Palatinat)

Mais malheureusement, le seigneur de Hohenbourg a une haine féroce contre les Wegelnbourg et ne veux point que sa fille fréquente cet homme.

Qu’à cela ne tienne! Les deux jeunes gens continuent de se voir sur les bords de l’étang. Mais un jour, le père de Hedvige surprenant les tourtereaux, tue le jeune homme d’une flèche.

Prise de désespoir, Hedvige s’enferme dans sa chambre et meurt de chagrin. Avec elle disparait toute la beauté de l’étang, les nénuphars fanent, les fleurs ne poussent plus dés les beaux jours, les herbes jaunissent de tristesse. Seuls les myosotis tentent de pousser sur les bords de l’ancien étang, qui chaque année s’appauvrit de son eau si claire.

(ruines du Château de Hohenbourg vue de l’intérieur)

 

Certaines nuits, quand la lune se voile, on voit la silhouette d’une jeune Dame Blanche, à la chevelure sombre qui descend des ruines du Château de Hohenbourg. On peut la voir sÂ’arrêter près de la fontaine de Maïdenbrunnen, écoutant le bruit de l’eau et du vent et elle semble attendre quelqu’un! Son bel amant Robert. Certains disent entendre son chant d’amour et la voit reprendre le chemins du Château en pleurant, puis disparaitre.