À l’origine, Alençon était un simple gué sur la Sarthe. Ce n’est qu’à partir du Xe siècle que la ville s’est développée et s’est entourée de remparts. Au XIIIe siècle, le duché d’Alençon est constitué. Il ne sera rattaché au royaume de France qu’au XVIe siècle. C’est une période prospère, comme en témoignent la magnifique église et les somptueux manoirs.
(l’église Notre-Dame et son spectaculaire porche à trois pans)
Après quelques siècles chaotiques marqués par guerres de religion, la cité se réveille au XVIIe siècle avec la fondation de la manufacture royale de dentelles.
Très vite, la renommée du “Point d’Alençon” s’étend dans toute l’Europe et ces extraordinaires ouvrages de dentelles sont portés par les grands de ce monde…
La cité s’est ensuite assoupie, s’accordant au rythme tranquille de la Sarthe. La dynamique renaît aujourd’hui, surtout grâce à la mise en valeur d’un patrimoine historique et naturel de premier plan.
Alençon n’est pas très étendue. Près de la place centrale, quelques vestiges des remparts accueillent les visiteurs.
(Les remparts d’Alençon. Il ne couvrent plus qu’une infime partie de leur périmètre originel)
Ces fortifications furent érigées par le duc d’Alençon au XIVe siècle. Elles remplaçaient la première muraille du XIe siècle, jugée trop faible et qui ne correspondait plus aux ambitions d’une ville prospère. Un passage piéton sous les remparts permet s’avancer jusqu’à la cour intérieure de la maison d’Oze.
Source : http://www.france-horizons.com/Normandi … encon.html
Mais le lieux le plus spécial de cette charmante ville était la prison : La tour couronnée
Si vous discutez avec les habitants qui connaissent très bien la ville, ceux-ci vous narrons l’histoire de Marie Anson, la dame blanche de la tour.
Elle résidait dans la tour couronnée et était l’épouse du chevalier Renaud parti en guerre. Lors des nombreux voyages de son époux, Marie fut courtisé par un autre homme, mais elle refusa ces avances. Malgré cela un enfant naquit surement suite à une relation forcée. Le vil personnage fit reproduire les anneaux de mariage afin de prouver au chevalier Renaud que son épouse lui était infidèle.
De retour de son périple guerrier Renaud, fou de rage et de douleur, tua l’enfant et traîna Marie par les cheveux attaché à son destrier tous le long des rues de la ville.
La chanson dédiée à la pauvre dame raconte son calvaire :
“Il n’était ni roche ni buisson qui n’eut sang de Marie Anson”
Suite à de telles souffrance et se sentant mourir, Marie voulu se confesser. Pour avoir le fin mot de cette histoire de tromperie, le chevalier cocu se déguisa en prêtre et c’est lui qui recueilli la confession de son épouse. Elle jura devant le Christ, qu’elle était innocente de ces actes et qu’elle pardonnait son mari pour les souffrances qui il avait infligé. Mais elle ne lui pardonnerait pas la mort de l’enfant non baptisé. Le chevalier qui fut pris de remords et de tristesse, se pendit.
Ainsi fini cette triste histoire mais certains citoyens de la ville vous diront que l’on peut entendre les cris de douleur et les pleures de la pauvre dame. Et d’autres, que vous pouvez l’apercevoir laver le linge ensanglanté de son fils mort des mains de son époux.
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