Québec entre deux mondes – église Notre-Dame-des-Victoires

Église Notre-Dame-des-Victoires

Sa construction débute en 1687 et se termine le 1723. Le premier nom de l’église était Notre-Dame-de-la-Victoire vient de la retraite de l’Amiral William Phips en 1690. Phips avec ses 32 navires et son échec de débarquement de 2000 soldats sur les rives de Beauport donne l’idée de nommer l’église Notre-Dame-de-la-victoire. J’aimerais préciser que le débarquement des 2000 soldats britanniques fut stoppée par deux choses.

  1. Lorsque le fleuve Saint-Laurent est à marée basse dans l’embouchure de la rivière Saint-Charles, le fond de la rivière apparait et il y a presque un mètre de boue. Ceci empêcha les soldats britanniques d’envahir la rive sud de la rivière.
  2. Une batterie de trois gros canons qui étaient dans les environs actuels du restaurant Le Victor près de la Gare du Palais ont servis à arrêter et tuer au-delà de 500 soldats.

En 1711 elle change de nom pour Notre-Dame-des-Victoires suite à la dispersion de la flotte britannique commandée par l’Amiral Hovenden Walker alors qu’une partie des navires s’écrasèrent sur les récifs de l’île aux Œufs sur la Côte Nord.

Elle brûla le 9 août 1759 pendant la bataille de Québec. Un été de feux et d’explosions avec plus de 13000 bombes envoyés de Lévis et des navires vers Québec. Au-delà de 90% des bâtiments de Québec sont touchés ou carrément détruits.

Jean Baillargé, maître charpentier, rétablit la sacristie en 1762 et s’emploie dès l’année suivante à relever l’église de ses ruines. La reconstruction s’échelonne sur plusieurs années pour atteindre son terme en 1766. En 1816, une réfection totale fut confiée à François Baillairgé.

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